Notre bien-être dépend de la santé des écosystèmes. Nous devons donc comprendre et atténuer notre impact sur les plantes, les animaux et les microbes qui nous entourent. Andrew Gonzalez, professeur en biologie à l’École d’environnement de McGill et directeur du Centre de la science de la biodiversité du Québec, adopte une approche novatrice à cette fin. Dans le cadre de son projet phare, LEAP (Laboratoire pour les écosystèmes aquatiques perturbés), il crée dans un environnement contrôlé des écosystèmes analogues à ceux des lacs d’eau douce du Canada. Il y introduit ensuite des contaminants communs, comme des pesticides et des insecticides, pour en observer les effets.